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Djibouti / OIT : A la 107ème conférence internationale du Travail, l’OIT lance un ultimatum pour le gouvernement djiboutien.

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Un proverbe Libyen – 1992 – dit : « La vie finit, mais la honte ne finit jamais. »

Ça fait bientôt 23 ans que le gouvernement djiboutien fait fi de ses engagements internationaux et particulières ceux conclus depuis l’indépendance auprès de l’OIT et qu’il délègue, chaque année, à la conférence internationale du travail de l’OIT à Genève des alibis syndicaux qui usurpent, avec le concours des instances de l’état,  les noms de l’UDT et UGTD.

Ces alibis syndicaux en particuliers et la délégation en général sont chaque année envoyée au ban des nationaux.

Malgré cette privation du droit de votes et la convocation devant la Commission de vérification des pouvoirs, le gouvernement djiboutien persévère dans son entête digne d’un état voyou. Heureusement que le ridicule ne tue pas, car il y aurait plusieurs décès dans le gouvernement d’Ismaël Omar Guelleh.

Cette fois la conférence internationale du travail de l’OIT à Genève a publié un ultimatum au gouvernement Djibouti, ultimatum qui sera suivi d’une condamnation à la prochaine conférence si Guelleh ne se conforme pas à la constitution de l’OIT, aux conventions et recommandations.

Comme d’habitude le gouvernement djiboutien avancera son sacre saint argument « Nous sommes un état souverain », mais je crois qu’il affine de ses propres mains le couteau qui l’égorgera.

À lire le rapport du BIT ci-joint en format word et pdf:

1 – word –  https://drive.google.com/open?id=1bRsuRgeHznD8YeowZ5201FTwPY12QDfs

2 – pdf –  https://drive.google.com/open?id=1uU9otiCfI1Ryid4TPRGndqE-2Q_qTJwG

Hassan Cher Hared


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Djibouti : Djama Elmi Okieh, divorcé et lynché est sous la menace d’un assassinat maquillé…

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Dans un article daté du 28 avril 2017, nous avions prédit le divorce par décret  présidentielle de Djama Elmi Okieh et le temps nous donne raison aujourd’hui – (http://www.hch24.com/actualites/04/2017/djibouti-djama-elmi-okieh-est-sous-la-menace-dun-decret-presidentielle-de-divorce/).

Djama Elmi, le ministre de la santé, est connu pour ses frasques sexuels qui défraient l’actualité des réseaux sociaux et des mabrazes où les djiboutiens ont l’habitude de mâcher le khat. La dernière en question, un audio publié sur la page « IOG doit partir » semble être la goutte qui déborde le vase et le couple de Haramous, Guelleh/Kadra, ont décidé de divorce, le jeudi 7 Juin 2018, leur fille Haïbado de Djama Elmi Okieh sous prétexte qu’il fait la honte de la belle famille.

Si c’est le cas, pourquoi Tommy Tayoro Nyckoss, le mari ivoirien d’Awo-fatoumo Ismaël Omar Guelleh, connu aussi pour ses incartades sexuels n’a pas été divorcé comme Djama speed ?

Guelleh avait marié à sa fille et nommé le ministre Djama Elmi dans l’unique but de l’utiliser dans projet qui consistait à désorienter les Issa/Saad-Moussa et pour souler Djama Elmi,  une promesse de succession à la haute magistrature du pays lui avait-été faite. Son jeu a fonctionné mais Djama, une personne jeune – instable et candide, avait pris au sérieux la promesse. Il fait tout pour se créer une petite fortune et invite chez lui les hautes fonctionnaires et gradés Issa/Saad-Moussa.

Les infos des Mabrazes dont les locataires sont proches du régime laissent entendre que le colonel Abdo Omar Farah Iltireh  et le colonel Abdourahman Aden Cher, commandant de la marine Djiboutienne, (des Issa/Saad-Moussa) le premier emprisonné et le deuxième mis à la retraire prestement ont été ciblé dans l’unique but de déplumer Djama Elmi Okieh.  Guelleh ayant eu peur de l’impatience et du préparatif à marche forcée de son gendre parce que ce dernier, s’il constate qu’on se moque de lui, pourrait dans la colère, d’après le régime, faire appel à ses cousins en arme, les Saad-Moussa en général et aussi les Yonis-Moussa qui sont très remontés contre le régime de Guelleh.

Ces mêmes mabrazes font circuler aussi depuis hier que Djama Elmi Okieh est sur la liste rouge de la police politique du régime et qu’il risque de mourir comme Feu le grand Cheikho. Ce n’est pas impossible parce qu’on peut voir que le cercle de Guelleh ont eu l’ordre de le lyncher déjà sur les réseaux sociaux.

La question est donc, Djama Elmi Okieh attendra –t-il la guillotine ou prendra-t-il le large avant que les griffes du régime mafieux ne le saisisse ?

L’autre personne qui risque de passer sous la guillotine, mais dans un temps plus large, est le  Colonel Abdillahi Abdi Farah Directeur Général de la Police Nationale. Le colonel Abdillahi Abdi, un Issa/Ourweyne, se présente au travail et aux défilés pour faire semblant et rassuré ses alliés mais en réalité c’est le Colonel Abdourahman Ali Kahin dit « Tourtour », un Issa/Mamasan, qui est maitre de la police nationale. Ce dernier veille surtout sur les dépôts d’arme de la police.

Quant au colonel Abdillahi Abdi, la police politique ou SDS a eu l’ordre de le mettre sur écoute et de réaliser des rondes aux alentours de sa résidence afin de contrôler ses mouvements et de bien cibler ses contacts.

Mais le colonel Abdillahi Abdi n’est pas dupe comme le jeune Djama, il a envoyé des émissaires en Europe et à Dubaï pour rencontrer les opposants dans l’objectif d’aménager sa fuite et sécuriser sa fortune.

À Suivre…

Hassan Cher


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Djibouti / DpWorld : Guelleh risque d’être ridiculisé à nouveau devant la Cour d’Arbitrage International de Londres.

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DP World a fortement réagi en accusant le gouvernement de Djibouti d’avoir pris illégalement le contrôle du terminal à conteneurs de Doraleh par un décret présidentiel émanant du président de la république de Djibouti et rendue publique le soir du jeudi 22 février 2018.

L’opérateur portuaire mondial affirme que la saisie illégale de son terminal à Djibouti est la suite d’un campagne de pression du gouvernement djiboutien qui compte forcer le groupe à renégocier les termes de la concession, contrats qui ont déjà été jugés « justes et raisonnables » par le tribunal d’arbitrage international de Londres dans une procédure d’arbitrage antérieure. Le gouvernement djiboutien avait échoué dans ses tentatives de résiliation des accords en alléguant que les contrats étaient corrompus tant devant la Haute Cour d’Angleterre et du Pays de Galles que devant un tribunal arbitral de Londres dirigée par Sir Richard Aikens, Peter Leaver et Lord Hoffman.

« Pour protéger nos intérêts, nous avons été contraints d’entamer un nouvel arbitrage à Londres le 20 février 2018 contre le gouvernement djiboutien, demandant une déclaration que les contrats sont valides et contraignants pour le gouvernement et d’obtenir des mesures provisoires urgentes », a déclaré DP World dans un communiqué daté du 23 février 2018.

La cour d’arbitrage international de Londres dirigée par la présidente, Judith Gill QC, une singapourienne d’origine anglaise, reconnue comme l’une des principales spécialistes dans le domaine de l’arbitrage international et est classée comme la deuxième personne la plus respectée dans le domaine d’après l’édition 2014 de l’International Who’s Who de l’arbitrage international, aura l’honneur de traiter une fois de plus encore le lubie d’Ismaël Omar Guelleh.

D’après les précédents jugements de la cour d’arbitrage international de Londres, on peut prévisuliser que l’équipe de Guelleh se fera ridiculisé bêtement mais il faut s’attendre à tout parce que les proches de Guelleh font courir dans la ville de Djibouti des rumeurs qui disent que Djibouti disposent aujourd’hui des dossiers sensibles qui mettra à mal DPworld.

Ces rumeurs soutiennent  aussi que Djibouti est passé par une société chinoise des hackers pour pirater les données de DPworld et a aspiré des données sensibles.

Rumeur ou réalité ?

Le procès devant la Cour d’Arbitrage International de Londres nous dévoilera la vérité.

Hassan Cher


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Djibouti : Qui a révélé  à Guelleh la demande discrète de visa américain de Djama Elmi Okieh ?

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 « Nin la doonayo dudo kuma jiro »

On pouvait voir depuis fin Avril 2018 plusieurs comptes Facebook très activent qui semblent exister simplement pour faire avaler au peuple une image satanique toute faite du jeune ministre de la santé, Djama Elmi Okieh, dit Djama télé ou speed.

Ces comptes Facebook étaient financiers et crées sur ordre d’un groupe Mamasan qui se nomme le G7 (qui signifie les 7 clans de Gerissa). Les acteurs du G7 le plus en vue sont Mohamed Djama de la garde républicaine, Yacin Djibclean, Djama Ali Guelleh de l’EDD, fils de Del-waïs, etc…

Ce groupe en confrontation depuis longtemps avec Djama Elmi a toujours noté tous les faux pas de ce dernier. Djama Elmi, jeune insouciant sans autre expérience bombardé dans la politique et particulièrement le haut espère de l’appareil suite son rapprochement avec la fille de Guelleh, pouvait lâcher n’importe où et sans arrière pensé des paroles gênants  ou certains éléments des dossiers sensibles pour le régime de Guelleh.

Par exemple des employés du ministère de la santé nous ont rapporté que dans une réunion avec des représentants des différents centres médicaux de la capitale, Djama Elmi Okieh avait tenu les propos suivants : « Regardez les nombres de belles filles qui sont dans la salle de réunion, Eh ! Les jeunes faites y la cour à ces belles dames moi je ne peux pas draguer parce que la belle-famille utilise même des satellites chinois pour me suivre à la trace. »

Le groupe qui se nomme G7 a  fait plein d’enregistrement ou des notes sur les histoires de cul vraiment cochonne de Djama Elmi mais aucune n’a, jusqu’alors, ébranlé la confiance  d’Ismaël Omar Guelleh à l’égard de son gendre.

Bingo ! Le groupe G7 obtienne leur scoop le mercredi 21 Mars 2018 quand le Ministre de la Santé SE Dr Djama Elmi Okieh a inauguré  les Polycliniques pluridisciplinaires « IFTIN » à Warabaley et « Dr. Gouled » au PK12. En parlant des matériels médicaux le ministre se laisse aller sur la mauvaise qualité des matériels chinois et de leurs contrats.

L’infos arrive aux oreilles de Guelleh qui gronde Djama Elmi comme un bébé et lui apprend qu’il est allé trop loin.

Voyant l’accueil et les traitements que lui  réservent ces derniers temps la belle-famille, Djama Elmi, fait discrètement une demande de renouvellement de son passeport ordinaire dont la date de naissance se résume à 1978. Il l’obtient au mois de Mai 2018 et profitant d’un rencontre avec l’ambassade, il lui glisse pour avoir un visa de longue durée.

Djama Speed qui qui agit plus vite que son ombre n’avait joint aucune explication particulière à sa demande de visa. Et l’ambassade doutant de la demande de Djama speed temporise la délivrance du visa.  La demande de visa américain de Djama Elmi Okieh parvient aux oreilles du groupe G7 qui exploite l’occasion sans attendre. Le groupe G7 a fait savoir à Ismaël Omar Guelleh que son protégé gendre prépare son exile doré aux Etats-Unis en échange des dossiers chinois.

Il ne faut pas oublier qu’après Ismaël Omar Guelleh, Djama Elmi okieh et Haïbado Ismaël Omar sont les deux autres du cercle restreints du régime à avoir pleinement accès des dossiers sensibles chinois.

Qui veut donc la mort de Djama Elmi Okieh, dit Djama Speed ?

À suivre…

Hassan Cher

 


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Djibouti : L’axe du mal veut saboter les reformes express d’Abiy Ahmed, le premier ministre de l’Ethiopie.

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Le Premier ministre de l’Ethiopie, Abiy Ahmed, a été choisi le mardi 27 mars 2018 par le Front démocratique révolutionnaire des peuples éthiopiens (EPRDF), la coalition au pouvoir, à 108 voix sur un total de 180. Le Parlement le confirme parce que l’EPRDF occupe tous les sièges et la prestation de serment a lieu le 2 avril 2018.

Monsieur Abiy Ahmed, sans attendre longtemps et d’une manière express, engage des reformes dans l’armée, les entreprises de l’état, le politique extérieure, etc.

Ces réformes ne sont pas du gout de tout le monde et surtout le TPLF ou les locataires de Merkele, Ismaël Omar Guelleh de Djibouti et Abdi Iley, président de la région Somalie en Ethiopie.

TPLF ou les locataires de Merkele (les tigréens).

Une déclaration du Front populaire de libération du Tigré (TPLF), le fondateur et premier membre de l’EPRDF – Front démocratique révolutionnaire des peuples éthiopiens -, a qualifié la décision récente d’Abiy Ahmed d’inacceptable. Le TPLF  qualifie de violation grave du principe fondateur de la nouvelle constitution de l’Ethiopie les décisions du premier ministre qui consistaient à reconnaitre l’accord d’Alger entre l’Éthiopie-Érythrée allouant pleinement à Asmara de récupérer le territoire de Badme et celle portant sur la privatisation partielle ou totale des entreprises détenues par l’état ou des barons de l’EPRDF.

La déclaration a également appelé l’exécutif et le conseil du parti au pouvoir, l’EPRDF, dirigé par le nouveau Premier ministre Abiy Ahmed, à tenir une réunion d’urgence pour examiner ces questions et d’autres d’une grande importance. La déclaration précitée du TPLF est survenue après une réunion d’urgence de deux jours de l’exécutif du TPLF qui a eu lieu entre le 13 et 14 juin 2018 dans la ville de Mekele, la capitale de l’Etat régional de la Tigrée dans le nord de l’Ethiopie.

Le TPLF menace même de relancer la guerre avec l’Erythrée en cas ou Abiy concrétisait sa décision de céder  la région de Badme à Asmara.

Ismaël Omar Guelleh, président de Djibouti.

Guelleh voyant ses amis et protecteurs du TPLF ont difficultés devant les reformes express d’Abiye, il decide amener à sa manière les coups bas que l’axe du mal doit faire au premier ministre de l’Ethiopie. Le président de Djibouti a ordonné, le 14 juin 2018,  à son cousin de la garde-cotes djiboutienne, le Colonel Walis Omar Bogor eh, de  mener des actions de provocation sur les eaux érythréens afin de relancer la guerre entre Djibouti-Erythrée. Ainsi, une réponse militaire de la part d’Asmara ne sera pas vu seulement comme un attaque des frontières mais aussi une insécurité de plus sur l’axe commercial de Djibouti à Addis-Abeba.

Abdi Iley, président de la région somalie en Ethiopie.

Le président de la région somalie en Ethiopie qui est un pur produit du TPLF ou des tigréens n’a jamais apprécié le choix d’Abiy comme premier ministre. Abdi Iley, un analphabète inconscient de la gravité des massacres qu’il fait, avait affaibli l’ONLF grâce à sa Liu police, une milice opérant dans la région somalie. Ce Liyu police ne combattait pas directement la rébellion ONLF mais s’en prenait à toute famille ou village qui apportait soutien aux rebelles. Dans la région somalie en Ethiopie le liyu police a massacré, tué, violé, torturé, exproprié, obligé à l’exode, etc…

Depuis deux semaines ce Liyu police, sous des tenues civils, attaque la nuit des villages et champs oromos afin de donner l’impression que c’est les somalies qui sont derrière les agressions meurtrières.

Abdi Iley est entièrement responsable de l’effusion de sang insensée dans les districts de China-saney, Sheel-Aslay et Tulliguuleed dans les régions d’Oromia et de Somali respectivement. Le boucher du Sud-Est de l’Ethiopie,  Abdi iley, alimente le conflit entre les tribus fraternelles de Jaarso et Geri.

Tous ces projets machiavéliques de l’axe du mal, qui va de Mekele en passant par Djibouti et Jigjiga, ralentissent et découragent Abiy Ahmed qui a fait savoir, dans les médias à mainte reprise, sa peine à aller de l’avant.

Hassan Cher


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Djibouti: Qui est Ali Deberkale dit Ali Siyad ?- 1er partie

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1 – Qui est Ali Deberkale?

Ali est un djiboutien de père Afar et de mère Issa/Mamasan. Il avait grandi auprès de la famille du nouveau mari de sa mère dans le quartier 6 zone dhidha. Ali abandonne l’école la 5ème année de l’école primaire connue à l’époque sous la dénomination « classe de CM1 ».

  1. – Comment Il gagnait sa vie ?

À l’âge ou  nous pensions du collège, lycée et sports, Ali Deberkale plus connu sous le nom d’Ali Siyad avait déjà tendance à aller en cachette les soirées chaudes des night-clubs du quartier 2 et du rue d’Éthiopie. Ce qui inquiété beaucoup sa famille maternelle.

Arrivée vers l’âge d’adulte Ali Deberkale commence à travailler pour Idriss Omar Guelleh. Feu Idriss a fait sa fortune sous les trafics d’arme, la contrebande de l’alcool, l’arnaque des commerçants et les proxénétismes  Ali devient l’un de grand animateur du business d’Idriss. Il fut chargé de la gestion d’une partie de l’exploitation sexuel des jeunes filles dont la majeure partie provenait de l’Ethiopie ou de la Somalie surtout des ethnies Issak et Darood/Doulbahante qui fuyaient la dictature de Siad Barre. Ce business du sexe rapportait de l’argent à Idriss mais servait aussi à piéger plus d’un responsable du coté Djiboutien comme du coté française (surtout l’armée française stationnée à Djibouti) parce que Idriss Omar Guelleh n’était pas simplement le frère d’Ismaël Omar Guelleh et neveu de Hassan Gouled Aptidon mais un baron du régime qui contribuait au renforcement de la police politique de Guelleh dont en échange il ne manquait pas à leur rendre des services.

Le cas de crime d’Ali Deberkale qui avait marqué la zone dhidha des quartiers 6 et 4 fut l’exploitation sexuelle d’une jeune fille de l’ethnie Darood/Doulbahante. Cette jeune fille d’un âge avoisinant le 25 fut louée à deux messieurs du quartier 6. Elle tombe dans un guet-apens et subi une tournante avec une vingtaine d’hommes sur elle. La jeune fille épuisée avait dormi sur la dalle rectangle de la fontaine publique de quartier 6 zones dhidha, sous une bâche en plastique et sous l’humidité. Le matin c’est une famille habitant en face de la fontaine public qui a nourrit, changé les habits de la jeune et appelle un taxi pour qu’il la ramène à son l’adresse, qui n’est autre une des loges du quartier 2 d’Idriss Omar Guelleh.

Ali Deberkale  dit Ali Siyad claquait les billets comme s’il les gagnait aussi facilement. Il était clair que cet argent provenait de l’exploitation des jeunes filles en situation de faiblesses.

Il est sûr qu’Ali Deberkale avait indirectement côtoyé la police politique de Guelleh dans le business d’Idriss Omar Guelleh mais nous ne pouvant pas confirmé qu’à l’époque il l’avait directement travaillé pour eux.

à suivre la 2ème partie…

Hassan Cher


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Djibouti: Qui est Ali Deberkale dit Ali Siyad ?- 2ème partie

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1– la vie privée d’Ali Deberkale dit Ali Siyad.

 Ali Siyad se faisait appeler l’homme féminin parce qu’il avait   développé des qualités qu’on prête habituellement aux femmes telles que la sensibilité, la gentillesse ou l’écoute. Ce n’est fut de la méchanceté mais c’est dans les us à Djibouti, en Somalie et une partie de l’Ethiopie qu’une personne se fasse appeler ou prenne comme sobriquet son handicap physique ou un défaut naturel. Se faire appeler en public « Ali féminin » ou « Omar handicapé » n’est pas considéré comme une offense ou insulte dans cette partie de l’Afrique de l’Est.

À part le penchant précité, personne dans le quartier ne peut confirmer l’homosexualité d’Ali Deberkale.

C’est en Belgique, à son premier échec dans sa demande d’asile, qu’il opte ce choix de vie. Ce qui prouve que ce choix de vie privée en Belgique fut adopté pour sortir de la précarité administrative et avoir le séjour.

  1. – Son arrivé dans la politique djiboutienne et l’USN.

À Djibouti, Ali n’a jamais appartenu ou milité dans une organisation  sociale ou politique.

C’est avec la création à Bruxelles de l’association ACP qu’Ali Deberkale commence à tâter la vie politique et sociale à Djibouti. Et il devient représentant de l’USN. Il trouve ce poste grâce au pistonnage de Daher Ahmed Farah qui l’a soutenu par erreur ou pour intérêt. Quels mois après, sa nomination créée une vive tension à l’intérieur de l’USN pour plusieurs raisons :

1 – Les dirigeants de l’USN ont su plus tard le passé et la proximité d’Ali Deberkeleh avec Idriss Omar Guelleh ;

2 – Que Ali a détourné des fonds collectés par les Djiboutiens de Bruxelles et destinés les personnes victimes de la sècheresse à Djibouti  et le fond collecté pour Dr. Mohamed Daher Robleh  en fuit en Turquie ;

3 – etc…

Il entre en conflit avec l’Asbl ABED et justifie cette confrontation comme une réponse à des attaques de cette dernière en raison de sa tendance sexuelle et sa conversion à la croyance hébraïque. Or, la réalité veut que la guerre entre Ali et ABED fût une guerre intestinale. Le régime djiboutien injecte une importante somme dans la lutte contre l’opposition en Europe et il était question de qui s’arrachera la plus grande partie du gâteau.

Aujourd’hui, sauf certains copains d’intérêt, aucun parti politique ne pourra formellement apporte un soutien Ali Deberkale. L’époque de l’USN déjà, quand les partis politiques membres de la plateforme ont su le passé d’Ali Deberkale s’était la crise. Le cas d’Ali Deberkaleh représente l’une des sources de la crise de l’éclatement de l’USN.

  1. – Ses liens avec le régime de Guelleh.

 Ali Deberkale avait dans son jeune âge côtoyé indirectement la police politique de Guelleh quand il évoluait dans le milieu du proxénétisme. Mais actuellement il a des contacts directs avec les émissaires de la police politique de Guelleh, la preuve :

  • Il reçoit régulièrement chez lui la visite de Qadiro, directeur général de la chaine de propagande Guelleh – la RTD, avec sa mallette sous les bras ;
  • Ali rend visite chaque fois qu’il y a du nouveau à Hassan Farah, ex ministre de la justice à Djibouti et membre du RPP, en France et le frère de Hassan Saïd, directeur du SDS, vivant à Quimper, en France.

Ali Deberkaleh a même fabriqué des faux documents de soutien pour un indicateur de la police politique exilé en Europe. Cet indicateur était aussi mêlé dans un  attentat à la grenade qui a visé le magasin Nouga-prix de Djibouti en mars 2009. Cet attentat qui fut l’œuvre de la police politique de Guelleh avait été réalisé pour fabriquer une accusation à Abdourahman Mahamoud Boreh, adversaire de Guelleh devant la cour d’arbitrage internationale de Londres au sujet de l’affaire du DPworld.

à suivre la 3ème partie…

Hassan Cher


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Ethiopie : Une tentative d’assassinat à la grenade ratée contre le premier ministre de l’Ethiopie, Abiy Ahmed.

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Le nouveau premier ministre de l’Ethiopie, Abiy Ahmed, a entamé des reformes express dès son arrivée au pouvoir, le 2 Avril 2018. Il a limogé de leurs postes deux éléments importants du régime TPLF dans l’armée et la sécurité. Il s’agit de deux tigrées dont l’un fut le général de l’armée nationale et le second le chef de l’appareil sécuritaire du pays.

La deuxième décision politique fut la libération de la majeure partie des prisonniers politique détenus arbitrairement depuis des années par le régime du TPLF. Et la troisième fut la main tendue à Érythrée, pays voisin dont Addis-Abeba est en guerre.

Abiy Ahmed avait annoncé récemment être prêts pour engager des négociations de paix avec Asmara afin de mettre un terme au conflit frontalier vieux de deux décennies entre les deux pays et d’appliquer entièrement les dispositions de l’accord de paix signé en décembre 2000 à Alger. Il y ‘a deux jours, le président érythréen Isaias Afwerki avait annoncé l’envoi d’une délégation à Addis-Abeba.

Ces reformes du premier ministre de l’Ethiopie ne font les intérêts du régime du TPLF (Tigray People’s Liberation Front) qui sont au pouvoir depuis la chute du régime Derg en 1991. Le TPLF a qualifié les décisions du premier ministre qui consistaient à reconnaitre l’accord d’Alger entre l’Éthiopie-Érythrée allouant pleinement à Asmara la possibilité de récupérer le territoire de Badme et celle portant sur la privatisation partielle ou totale des entreprises détenues par l’état ou des barons de l’EPRDF. Le TPLF menace même de relancer la guerre avec l’Erythrée en cas ou Abiy concrétisait sa décision de céder  la région de Badme à Asmara. TPLF est appui cette fronde contre le nouveau premier ministre de l’Éthiopie par ses alliés de toujours, Ismaël Omar Guelleh – président de Djibouti et Abdi Iley – président de la région somalie de l’Ethiopie.

Pour désenclencher la pression sur le premier ministre Ethiopie son entourage, majoritairement composé d’Oromo, a organisé aujourd’hui, le 23 juin 2018, à Addis-Abeba un grand meeting qui a regroupé des milliers d’éthiopien. Juste avant la fin du discours du premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, retentisse des explosions, des cris et des pleures dans la foule.

Des grenades ont explosés sur le lieu du meeting. Il est maintenant confirmé que 4 personnes sont mortes et 12 sont blessés. S’en ait suivi d’un chaos total. Quelques heures plus tard, les militaires déclarent prendre le contrôle «pour rétablir la paix».

D’autres meetings des soutiens pour Abiy Ahmed sont prévus à Dire-Dawa par les Oromo et Issa, à la région Afar et la région des nations nationalités et peuples du sud.

La situation éthiopienne semble cheminée vers une confrontation ouverte entre le club d’Abiy Ahmed et  l’axe du mal qui regroupe les tigrées, Ismaël Omar Guelleh et Abdi Iley.

Hassan Cher


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Djibouti / Érythrée / Éthiopie : « Si Issayas Afewerki accepte de faire la paix  avec moi, pas Doumeïra simplement même ma femme je lui cèderai », dit Guelleh.

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Des informations collectées auprès des hauts responsables du régime de Djiboutien laissent entendre qu’Ismaël Omar Guelleh, président de Djibouti, Mahamoud Ali Youssouf, ministre des affaires étrangères de Djibouti et Hassan Saïd Khaireh, le directeur de la sécurité nationale, ont fait un tour à Addis-Abeba le dimanche 23 juin 2018.

Guelleh faisant parti de l’axe du mal  (Mékélé, Guelleh et Abdi Iley) qui opposé à la reforme express d’Abiy Ahmed et comme leur dernier coup n’a pas fonctionné, la tentative d’assassinat du premier ministre de l’Éthiopie, le dictateur djiboutien s’est précipité à Addis-Abeba pour se dédouaner.

La délégation djiboutienne arrivée à Addis-Abeba avait, à mainte reprise, répéter condamner les auteurs de l’attentat raté du 23 juin 2018 comme s’ils avaient

D’ailleurs, le 23 juin 2018 vers 13h à Djibouti, Guelleh publie un twitter en anglais, pour la première fois de son histoire, dans lequel il dénonce l’attentat contre Abiy Ahmed en accusant un petit groupe qui n’existe que dans sa tête.

Sans oublier que Abdi Iley, président de la région somalie de l’Éthiopie, avait dit dans un discours tenu à la fête de la ïde al-fitri que l’Éthiopie sombrera sous les attentats comme la Somalie si le club d’Abiy continue le reforme express et Ismaël Omar Guelleh est connu dans son passé de terroriste avec l’attentat du café de de Paris le jeudi 27 septembre 1990,  celui qui a visé le magasin Nouga-prix de Djibouti en mars 2009, etc…

Dans ce voyage  à Addis-Abeba, l’équipe de Guelleh a demandé à Abiy de faciliter le contact entre Djibouti et l’Érythrée.

Il pareille même que Guelleh a tenu, dans ses récitals des promesses d’engagement, le propos suivant : « Si Issayas Afewerki accepte de faire la paix  avec moi, pas Doumeira simplement même ma femme je lui cèderai ».

Hassan Saïd Khaireh est resté Addis-Abeba pour tenter de supplier la délégation de l’Érythrée en visite à Addis-Abeba.

À suivre…

HCH


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Éthiopie : Abiy Ahmed veut lancer une procédure pénale contre les biens mal acquis.

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Après la chute du régime Derg, de Mengistu Haile Mariam, en 1991, le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien – TPLF, usurpe le pouvoir et crée le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien – EPRDF, avec ses partis politiques satellites dans chaque région de l’Ethiopie.

Les tigrées du TPLF monopolisent les business, l’appareil sécuritaire et le système administratif et impose une dictature sanguinaire à visage démocratie-populaire. Depuis les biens de l’état éthiopien et ceux des leaders tigrées ne faisaient qu’un. Et pour les blanchiments d’argent déposés dans des comptes offshores, les tigrées utilisaient beaucoup le secteur bancaire djiboutien avec le total consentement d’Ismaël Omar Guelleh qui, en contrepartie, bénéficiait du concours de l’appareil sécuritaire d’Addis-Abeba pour mater l’opposition djiboutienne.

À son arrivée au pouvoir, le nouveau premier ministre de l’Ethiopie, Abiy Ahmed, hérite des caisses vident, la politique intérieure verrouillée par le TPLF et une fronde régionale qui regroupe l’axe du mal (Mékélé, Guelleh et Abdi Iley). Abiy, pour ne pas se déclarer vaincu rapidement se tourne vers la politique internationale avec des grands projets, impossible à financer pour l’Ethiopie pour l’instant, à Djibouti et en Somali, une collaboration plus large avec le Khartoum et la paix avec l’Erythrée.

Abiy voyant les obstacles dressés devant lui, il établit un lien direct avec l’opposition oromo en exilé et surtout avec Oromia Media Network de Jawar Mohammed. Cette opposition oromo mobilise leurs militants de l’intérieur pour la tenue du meeting du 23 juin 2018 à Addis-Abeba, auquel Abiy avait échappé de justesse à une tentative d’assassinat à la grenade qui est l’œuvre de l’axe du mal de l’Afrique de l’Est.

Pour affaiblir encore l’axe du mal, l’opposition oromo lui recommande de lancer une procédure pénale sur ceux qui ont pillé les biens publics pendant des années. En échange d’une amnistie, Abiy a proposé aux ex-dirigeants du régime éthiopien de rendre l’argent volé du peuple.

Si l’axe du mal persiste dans leur entêtement, Abiy Ahmed, qui a bénéficié du travail d’enquête bien scellé de l’opposition oromo et particulièrement de l’équipe de Jawar Mohammed, compte déclencher une procédure pénale contre les biens mal acquis. Une affaire judiciaire qui aura des conséquences néfastes sur le régime mafieux d’Ismaël Omar Guelleh.

Hassan Cher


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Djibouti / Égypte / Éthiopie : Apres l’Érythrée, Guelleh veut envenimer les relations entre l’Égypte et l’Éthiopie

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Apres le déclenchement de la guerre entre l’Érythrée et l’Éthiopie, en mai 1998, Ismaël Omar Guelleh se range du côté éthiopien et commence à créer des hostilités avec Asmara parce que le TPLF ou les tigrées et le régime d’Ismaël Omar Guelleh se sont engagés de se soutenir mutuellement pour garder les pouvoirs au détriment du peuple.

L’arrivée au pourvoir d’Abiy Ahmed et le rapprochement entre Addis-Abeba et Asmara exaspère Guelleh. Le TPLF, Guelleh et Abdi Iley forment l’axe du mal, une union secrète qui doit saboter les reformes express du premier ministre éthiopien.

Aujourd’hui Guelleh se rapproche de l’Egypte et pour contribuer à détériorer la relation entre Caire et Addis-Abeba et ainsi mettre la pression sur Abiy Ahmed.

En marge de la conférence des ministres des Affaires étrangères du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), jeudi à Nouakchott, la capitale mauritanienne, pour préparer la 31ème session du Sommet africain au niveau des chefs d’Etat les 1er et 2 juillet 2018, Shoukry a discuté avec son homologue djiboutien les développements politiques dans la Corne de l’Afrique, le dossier de l’eau du Nil et les développements dans les négociations du barrage Renaissance éthiopien.

L’Égypte compte énormément sur Djibouti pour assurer le développement économique et la sécurité dans la mer Rouge, le détroit de Bâb el-Mandeb et la région de la Corne de l’Afrique, d’autant que les deux pays font face aux mêmes défis et ont les mêmes aspirations. Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a déclaré.

Shoukry a souligné l’aspiration de l’Egypte à la contribution de Djibouti à l’élaboration d’un mécanisme pour la sécurité et la coopération économique dans la mer Rouge, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Ahmed Abu Zeid dans un communiqué.

L’Egypte espère également développer des relations avec Djibouti dans le domaine des ports, et étudie la possibilité d’établir une zone de libre-logistique égyptienne à Djibouti et une base de la marine égyptienne, d’après le régime djiboutien.

En 2011, l’Éthiopie avait commencé à construire  GERD – le plus grand barrage d’Afrique – sur le Nil Bleu, l’une des principales sources d’eau qui forme le Nil en aval.

Les Éthiopiens considèrent le GERD comme un projet national déterminant et un moyen de vaincre la pauvreté. L’Egypte craint toutefois que le barrage affecte sa part d’eau de 55 milliards de mètres carrés, à laquelle elle a eu accès depuis l’accord historique de 1959 avec le Soudan.

Hassan Cher


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Érythrée : Guelleh demande le maintien des sanctions contre Asmara quand Abiy sollicite leurs levées immédiates.

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Le Conseil de sécurité a salué mardi 10 juillet 2018 le réchauffement des relations entre l’Érythrée et L’Éthiopie, mais les diplomates ont déclaré qu’elle ne s’était pas engagée à revoir pour l’instant les sanctions contre l’Érythrée après les États-Unis, la Chine, la Grande-Bretagne, la France et la Côte d’Ivoire ont exprimé leurs préoccupations.

Le  Lundi 09 juillet 2018, au cours d’une visite de 48h d’Abiy Ahmed à Asmara, l’Éthiopie et l’Érythrée ont déclaré la fin de la guerre et ont accepté d’ouvrir des ambassades, de développer conjointement les ports d’Assab et de Massawa et reprendre les vols entre les deux pays après des décennies d’hostilités.

Dans une déclaration du Conseil de sécurité de l’ONU, rédigée par la Suède,  réaffirmée que les efforts du gouvernement de L’Érythrée à s’engager avec la communauté internationale permettait actuellement  à un réexamen des sanctions sur l’Érythrée.

Mais plusieurs membres du conseil ont soulevé des préoccupations au sujet du  réexamen et la levée immédiate des sanctions. La  Côte d’Ivoire voulait également que le problème de frontière entre l’Érythrée et Djibouti, soit  mentionné dans la déclaration, une initiative soutenue par plusieurs amis de Djibouti et d’autres membres, mais cette demande d’Abidjan n’a pas été incluse.

L’Ethiopie, actuellement membre du conseil de sécurité de l’ONU, a déclaré lundi 9 juillet 2018 être favorable à la levée immédiate des sanctions contre l’Erythrée. La demande d’Addis-Abeba n’est fut pas du goût d’Ismaël Omar Guelleh, président de Djibouti, qui n’a pas manqué de faire savoir, via l’ambassade d’Éthiopie à Djibouti, son mécontentement à l’égard de la politique d’Abiy Ahmed qui tend à fléchir facilement devant la pression d’Issyas Afeworkie.

Les 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU doivent d’adopter une résolution avant de lever les sanctions. Une résolution a besoin de neuf votes en faveur et pas de veto des Etats-Unis d’Amérique, de la Chine, de la Russie, de Grande-Bretagne ou de la France.

Cependant, une résolution de novembre 2017 renouvelant les sanctions exhorté l’Érythrée et Djibouti « à continuer de maintenir une atmosphère de calme et de retenue et les invite à chercher solutions disponibles pour régler pacifiquement leur différend frontalier.  »

Hassan Cher


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Éthiopie : Abiy Ahmed saboté par ses pairs sous la poussée de l’axe du mal.

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président de la région oromo de l’Éthiopie.

Le rapprochement entre Abiy Ahmed et Isaias Afwerki a démontré que l’Éthiopie et l’Érythrée avaient  un ennemi commun, l’axe du mal qui comprend les tigrées, Ismaël Omar Guelleh et Abdi Iley. Abiy Ahmed et Isaias Afwerki se dirigent à pas forcé vers la paix parce qu’ils sont tous les deux confrontés à la même menace

Le nouveau Premier ministre de l’Ethiopie, Abiy Ahmed, a fait la une dans le monde entier avec sa décision surprise le mois dernier de résoudre le conflit de deux décennies entre son pays et l’Erythrée. L’annonce faite par Abiy le 5 juin, par laquelle il était prêt à abandonner définitivement Badme – sans aucune des conditions économiques préalables sur lesquelles le précédent gouvernement éthiopien avait toujours insisté – a effectivement mis fin au conflit.

L’homme qui devrait être son rival amer, le président érythréen Isaias Afwerki, est également dans un état d’esprit accommodant. Il envoie une délégation de paix à Addis-Abeba et le 8 juillet, Abiy est arrivé à Asmara, où il a été chaleureusement accueilli par Isaias. Le lendemain matin, les deux hommes ont annoncé que les relations diplomatiques et économiques reprendraient.

De son côté Isaias Afwerki a fait savoir qui sera en visite officiel à Addis-Abeba, le samedi 14 juillet 2018.

Malgré l’effort réalisé, le trajet reste longtemps. L’axe du mal qui comprend les tigrées, Ismaël Omar Guelleh et Abdi Iley avec hargneux à l’échec des reformes d’Abiy, le premier ministre de l’Éthiopie. La preuve, l’axe du mal avait tenté d’assassiner sous l’attaque à la grenade Abiy Ahmed le 23 juin 2018, l’axe a dénoncé son rapprochement avec Asmara est qualifié de trahison.

La dernière tentative de déstabilisation d’Abiy fut la manifestation des éthiopiens à Djibouti le 6 juillet 2018. Les manifestants ne brandissaient pas la photo d’Abiy mais celui du président de la région Oromo de l’Ethiopie, Lemma Megersa.

Ce dernier, Lemma Megersa, président de la région oromo de l’Éthiopie, agissant sous la pression de l’axe du mal a ordonné la police de la région oromo, habillée en civil, de mener des attaques et la politique de terre brulée contre des villages et des villes somalie de l’Éthiopie. Profitant de cette action, l’axe du mal dispatché dans les réseaux sociaux des vidéos et images des massacres des somaliens de l’Éthiopie par les oromo afin de créer une guerre entre les deux communautés. C’est dans cet objectif que la police militaire de la région oromo, habillés en civil, ont attaqué au début de cette semaine les villes de Moyalē, Ardo, Babile, etc…

Ces polices militaires oromo, agissants sur ordre du président de la région oromo, a assassiné des civils somalis et brulés les habitats de somalis et le Liyu police de la région somalie de l’Éthiopie n’ont pas réagi ou tenté de protéger les civils somalis parce qu’Abdi Iley et L’Emma Medersa veulent une guerre totale entre somalie et oromo afin de saper les reformes d’Abiy Ahmed qui est déjà accusé de prise à parti avec ses cousins oromo.

Hassan Cher


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Érythrée / Éthiopie: le PArti Democrate Djiboutien félicite la paix des braves d’Abiy et Afwerki

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Lettre adressée

Au

Président de l’Érythrée, Isaias Afwerki, et premier ministre de l’Éthiopie, Abiy Ahmed

 

Le Parti Démocrate Djiboutien, PADD se réjouit et se félicite de l’historique démarche humaine emprunte de générosité entreprit par les deux leaders de deux pays amis et voisins, L’érythréen et l’éthiopien, pour une paix durable entre leurs peuples après des décennies de conflit.

Au-delà du Parti Démocrate Djiboutien – PADD, c’est toute la région de la Corne d’Afrique et l’ensemble des africains qui saluent l’initiative, l’audace et le courage du Président Isaias Afwerki et du premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, qui ont décidé de  de régler nos différends par le dépassement de son ego, l’intervention d’un tiers et les longues couloirs de la diplomatique internationales.

Les membres du Parti PADD, ses Militants et sympathisants djiboutiens encouragent nos deux pays frères & voisins à œuvrer pour consolider et préserver l’instauration d’une paix durable, condition nécessaire pour retrouver une dynamique positive et un développement émancipateur pour nos peuples ainsi que pour toute la sous-région.

Nous espérons et souhaitons que Djibouti face parti de ce processus de paix régionale mais malheureusement ce souhait du peuple djiboutien ne peut se réaliser en présence de la haute magistrature de Djibouti, Ismaël Omar Guelleh, acteur principal de l’axe du mal qui déstabilise la sous-région.

Vive la Corne de l’Afrique !!!

Vive Abiy et Afwerki.

Fait à Genève, le 14/07/2018

Hassan Cher Hared

President of the Democratic Party of Djibouti – PADD


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Djibouti / Érythrée : Ismaël Omar Guelleh disposé à soutenir directement l’opposition érythréenne.

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Dès l’arrivée au pouvoir en Éthiopie du TPLF – Front de libération du peuple du Tigray, Ismaël Omar Guelleh à l’époque super chef de la sécurité nationale, sous la gouvernance de son oncle feu Hassan Gouled Aptidon, avait établi une bonne relation avec les dirigeants du TPLF et particulièrement l’entourage du feu Meles Zenawi. Les nouveaux barons du régime éthiopien avides de luxe et de richesse facile trouvent un soutien inattendu de la part du régime clanico-mafieux de Gouled/Guelleh qui met à profit son expérience dans les blanchiments des deniers publics, du trafic et de la répression. En échange de ses soutiens le TPLF de Meles promet à Guelleh une protection à l’égard de l’opposition Djiboutien et de toute autre menace qui sera à la portée de la capacité d’Addis-Abeba. D’ailleurs, à l’extérieur du pays se sont les services des renseignements éthiopiens qui pourchassaient l’opposition djiboutienne plus que la police politique de Guelleh.

Ce grand amour entre Guelleh et le TPLF amènera le régime djiboutien à mener la guerre contre l’Érythrée voisine afin de prouver sa fidélité à Addis-Abeba.

Avec l’arrivée d’Abiy Ahmed, premier ministre de l’Éthiopie, l’idylle prend fin. Dans un premier temps, Guelleh tente de dissuader Abiy à faire la paix avec Asmara mais voyant la décision ferme du premier ministre de l’Éthiopie, Guelleh fait tout pour saboter Abiy avec le concours des tigrées et d’Abdi Iley dont ils forment ensemble l’axe du mal.

De l’autre côté, le régime d’Ismaël Omar Guelleh veut apporter un soutien direct à l’opposition érythréenne. Un membre du Conseil national érythréen pour le changement démocratique (ECDC) de passage à Djibouti le 15 juillet 2018  a pu rencontrer le directeur de la sécurité nationale, Hassan Saïd Khaireh.

Le deuxième rencontre entre le Conseil national érythréen pour le changement démocratique (ECDC) et le régime djiboutien a lieu à Bruxelles. Profitant de la présence à Bruxelles du ministre des affaires étrangères djiboutien, de l’ambassade de Djibouti à Mogadiscio et de deux cadres des services de renseignement djiboutiens pour le Forum du partenariat somalien à Bruxelles, la délégation djiboutienne a eu l’occasion des discuter avec des membres du Conseil national érythréen pour le changement démocratique (ECDC).

D’ailleurs, des oppositions Djiboutien de circonstances qui ont accordé une interview à VOA langue somali le 15 juillet 2018, avaient qualifié l’accord de paix entre Asmara et Addis-Abeba d’une catastrophe pour Djibouti en particulier et de la corne d’Afrique en général. Ils ont témoigné aussi que Guelleh avait soutenu ouvertement le TPLF contre Asmara – VOA langue soamlie: https://youtu.be/sEc9va9UWzM .

Ismaël Omar Guelleh, président de Djibouti, a aussi organisé un séminaire au Centre d’Étude et de Recherche de Djibouti – CERD –, le 17 juillet 2018, sur le thème (Bouleversement politique en Éthiopie et la reconfiguration politique et économique de la corne  d’Afrique et la position pour Djibouti). Guelleh a confié à la reine de ce séminaire son neveu Kenedid, un journaliste des médias propagandistes du régime, qui doit canaliser les analyses et pensés de quatre prisonniers moraux (des intellectuels dépourvus de la libre pensée). L’objectif du séminaire est de produire un rapport final qui doit diaboliser l’Érythrée d’Isaias Afwerki et de rendre irresponsable Abiy Ahmed, premier ministre de l’Éthiopie.

 

Hassan Cher


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Djibouti / Éthiopie : Un Ougas clone et des explosifs pour contribuer à la déstabilisation de l’Éthiopie, nouvelle tactique de l’axe du mal.

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L’axe du mal qui regroupe Ismaël Omar Guelleh, le TPLF ou tigrées et Abdi Iley tentent depuis avril 2018 de saboter les reformes express du nouveau premier ministre de l’Éthiopie, Abiy Ahmed.

Ces sabotages de l’axe du mal étaient limités pour l’instant la création des tensions entre les communautés de l’Éthiopie, manifestations anti Abiy et des publications de propagande.

Ces attaques contre Abiy Ahmed ont pris une nouvelle dimension depuis trois jours.

Le ministère des affaires étrangères djiboutien s’en prend directement à Abiy Ahmed et Dubaï dans les missives diplomatiques adressés aux représentations diplomatiques djiboutiennes de l’extérieur et auprès des instances internationales.

Voyant qu’Abdi Iley est mis en mal par la révolte de la jeunesse de l’ethnie Issa de Sitti, le président de la région Somalie de l’Éthiopie, sur le concours d’Ismaël Omar Guelleh, a intronisé un Ougas des Issas clone à Dire-Dawa. Il s’agit de Haji Robleh, Reer-Hassan/Wardiq/Issa. Ce vieux Robleh un oncle proche du jeune ougas des Issas, Moustapha Mohamed Ibrahim.

L’ougas clone, Haji Robleh, faisait partie du Gandeh des Issa (une sorte de Sénat des institutions culturels Issa) mais il fut chassé de cette instance en raison de ses comportements inappropriés à une telle responsabilité. Il avait l’habitude de monnayer ses responsabilités dans l’institution Issa et son stature au plus offrant. Au début de cette année s’est tenue la réunion annule de l’assemblée régionale somalienne de l’Éthiopie dans le district d’Awbaree. Au cours de cette réunion Abdi Iley critiqué et maudit l’ougas Moustapha et l’ougas clone, Haji Robleh, avait soulevé les mains aussi haut qu’il pouvait au-dessus de sa tête et disait : « Amin mon Dieu que la jeunesse ougas soit maudit».

Ce Haji Robleh a un passé louche qui a fait que tous les sages Issa prennent leurs distance avec lui parce qu’il avait dans le passé côtoyé un certains des barbus proches d’Al-Ithiha, l’une de premier groupuscule extrémiste religieux crée par les services de renseignement de Feu Siad Barre, dictateur de la Somalie, dans les environs de Jigjiga.

Dans les zones Sitti, la jeunesse Issa évoluant sous le nom de Barbaarta ont réussi à empêcher la milice d’Abdi Iley, Heego, à prendre le contrôle de Dire-Dawa et Sitti pour créer des affrontements entre Issa et Oromo. Ainsi, l’axe du mal soupçonne Ougas Moustapha Mohamed Ibrahim d’être le soutien moral de Barbaarta.

Plus grave encore, l’après-midi du vendredi 20 juillet 2018, un camion remorque conduit un tigrée a perdu une partie de sa cargaison à Galilée. Deux policiers qui ont voulu aidé le conducteur ont constaté que sous la cargaison des cartons des conserves de tomate se trouvaient des caisses pleines des explosifs chaine pyrotechnique, du C4 et des grenades à mains. Le conducteur envoie un coup de fil pour éviter un contrôle poussé du policier des frontières et la brigade de Galilée reçoit un ordre de la garde républicaine de Djibouti. La police relâche le camion mais l’accompagne jusqu’au côté éthiopien pour lui faciliter la circulation.

De plus, Mohamoud Ali Youssouf, ministre des affaires étrangères de Djibouti, de passage à Addis-Abeba n’a pas reçu l’accueil qu’il espérait de la part du premier ministre de l’Éthiopie, Abiy Ahmed. La photo démontre l’hostilité et la relation tendue entre les deux hommes.

Au vu de l’évolution de la situation et des informations reçues, il est plausible que l’axe du mal réalise des attentats terroristes en Éthiopie sans oublier que  ces genres d’activités font parties des compétences d’Ismaël Omar Guelleh.

Hassan Cher Hared


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Éthiopie : Des armes et des devises étrangères introduites clandestinement en Éthiopie via Djibouti et le Soudan.

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L’Éthiopie a intercepté la semaine dernière, dans des opérations de sécurité conjointe de la police et des services de renseignement éthiopiennes, d’énormes sommes d’argent (environ 10 millions de dollars US) et d’armes dans différentes parties du pays, a rapporté l’agence FANA Broadcasting Corporate.

Selon la publication de FANA, la police aurait déclaré avoir saisi près de 10 millions de dollars en espèces. Ce montant a été intercepté dans le cadre d’une opération inter-institutions à l’intérieur et à l’extérieur de la capitale Addis-Abeba.

Selon Zeyinu Jemal, commissaire général de la Commission fédérale de police, l’opération a été menée conjointement avec le Service national de renseignement et de sécurité (NISS) et la police régionale d’Oromia et avec le soutien du public.

Il a ajouté que plus de 1.000 armes ont également été saisies pendant l’opération, entre autres: des pistolets, deux mitrailleuses et 80.000 munitions.

La police a déclaré que les armes étaient introduites clandestinement en Éthiopie via le Soudan et Djibouti pour créer de l’instabilité. « Les individus soupçonnés de thésauriser les devises étrangères sont sous enquête policière », a ajouté le rapport FANA.

Ces incidents ne sont pas les premiers du genre dans le pays. En novembre 2017, les autorités douanières ont indiqué qu’elles continuaient d’enregistrer une augmentation des mouvements illégaux de devises, notamment via son aéroport principal, l’aéroport international de Bole, dans la capitale Addis-Abeba.

Les autorités ont signalé qu’elles avaient intercepté une tentative audacieuse qui consistait à faire passer 4 millions de dollars américains via l’aéroport en 2016.

Malgré la croissance la plus rapide enregistrée en Afrique au cours de la dernière décennie, l’Éthiopie, pays enclavé de 100 millions d’habitants, dépend fortement des importations.

Selon les estimations des analystes, la forte contraction de la monnaie causée en partie par les dépenses consacrées aux grands projets d’infrastructure, les détournements des deniers publiques et le marché noir d’échange d’argent ont réduit les réserves de change à une capacité de solvabilité de moins d’un mois d’importations. Les investisseurs étrangers et les entreprises locales disent que tous les secteurs de l’économie ont été touchés.

Abiy a déclaré en avril que les plans du gouvernement pour continuer à développer ses infrastructures et le secteur manufacturier naissant signifiait que la crise monétaire pourrait durer 15 ou 20 ans.

Les Emirats Arabes Unis, peut-être une bénédiction pour l’Éthiopie, a promis de donner 3 milliards de dollars à Addis-Abeba. Une somme de 2 milliards de dollars sera investie dans le tourisme, les énergies renouvelables et l’agriculture. Le reste devait être déposé à la banque centrale pour atténuer la pénurie de devises.

Hassan Cher


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Djibouti : Au secours, Ismael Omar Guelleh veut encore diminuer le salaire avant la fin de l’année!

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Dardaarankii Hassan Gouled Aptidon: » Adeer ada buuran ee ku bodbod »

À Djibouti, il existe une forme de répression populaire qui n’est pas pratiquée dans les différents régimes tyranniques de la planète, sauf au Corée du Nord. Cette forme de répression n’est pas trop connue dans le monde, il s’agit de la pauvreté forcée.

Cette forme de répression facilite beaucoup la tache au régime tyrannique parce que le dictateur, par une simple décision, et sans faire de bruit arrive à diminuer ou à réduire les capacités de la masse ou de la cible individuelle.

Kim Jong-Un et Ismaël Omar Guelleh sont deux adeptes bien connus de la répression précitée mais ce dernier l’a pratique avec une certaine malice qui fait que ça méchanceté n’est perceptible qu’à ces victimes.

Guelleh licencie de son travail à tout citoyen qui se permet de mettre sur la place publique une pensée différente à celle du parti unique, le RPP, et menace des sanctions à tout employeur privée ou publique qui décide de l’embaucher. Ils verront leurs taxes augmentés, leurs commandes bloqués aux ports, etc. l’inflation constante et le  chômage qui s’aggrave de plus en plus font partis des panoplies de la pauvreté forcée.

Voilà qu’à tous ces assortiments s’ajoute une mauvaise nouvelle, un décret présidentiel de réduction des salaires en gestation chez Ismaël Omar Guelleh

Déjà, le salaire n’a pas changé depuis plus de 30 ans, des retenus de 24% sont opérés (14% en impôt et cotisation sociale et 10% de taxe spéciale pour Guelleh) et avec un nouveau décret présidentiel appelant à une retenue de 10% de plus les travailleurs toucheront un salaire mensuel de 66% pour un taux de travail de 100%.

Ce nouveau 10% va couvrir, d’après la logique de Guelleh, la diminution de la recette de l’état découlant de la régression de l’utilisation des ports de Djibouti par l’Éthiopie et les remboursements des dettes colossales contractées auprès de la Chine.

Mais jusqu’à quand les djiboutiens pourront assimiler la pauvreté forcée d’Ismaël Omar Guelleh ?

Hassan Cher


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Afrique de l’Est : La lueur de paix inquiétante de la Corne de l’Afrique.

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La paix entre l’Érythrée et l’Éthiopie.

Le mardi 5 juin 2018, le nouveau premier ministre de l’Éthiopie, Abiy Ahmed Ali,  fait un premier pas vers la paix avec l’Erythrée. Abiy a annoncé  sa volonté de mettre en œuvre l’accord de paix d’Alger signé en 2000 avec Asmara et de respecter le tracé de la frontière proposé par une commission indépendante en 2002. Le président érythréen Isaias Afwerki répond positivement à la main tendue de son voisin et annonce le 20 juin 2018 l’envoi d’une délégation à Addis-Abeba pour engager un dialogue constructif avec l’Éthiopie. Le dimanche 8 juillet 2018 le Premier ministre éthiopien se déplace à Asmara, la capitale de l’Érythrée, à la tête d’une importante délégation. Le président érythréen Isaias Afwerki arrive le samedi 14 juillet 2018 pour une visite historique de trois jours en Ethiopie. Reçu par le premier ministre éthiopien Abiy Ahmaed, il a promis de poursuivre le rapprochement entrepris avec l’Éthiopie après 20 ans d’état de guerre.

Cet espoir de paix entre les deux ennemis voisins suscite une certaine joie dans la Corne, en Afrique auprès des instances onusiennes.

L’inquiétude de l’axe du mal (Ismaël Omar Guelleh, du TPLF ou tigrées et d’Abdi Iley).

La paix entre Addis-Abeba et Asmara n’est pas du goût de tout le monde, l’axe du mal (Ismaël Omar Guelleh, du TPLF ou tigrées et d’Abdi Iley) y ait réagit négativement par une tentative d’assassinat raté contre Abiy Ahmed le 23 juin 2018, les déclenchements des conflits entre Oromo et Somali, la demande du maintien des sanctions contre l’Érythrée par Guelleh, le dénigrement d’Abiy Ahmed auprès de chancellerie et des instances internationaux, etc.

L’Emirats Arabes Unis et sa parade dans la géopolitique de la Corne d’Afrique.

Depuis que Djibouti s’est engagé à poursuivre DP World, une société holding appartenant aux Émirats arabes unis (EAU), devant la London Court of International Arbitration, l’accusant d’avoir versé des pots-de-vin pour l’obtention d’une concession de 50 ans du terminal portuaire djiboutien – le Doraleh Container Terminal (DCT). Malgré les accusations de Guelleh la Cour internationale d’arbitrage de Londres (LCIA) a exonéré la société de toutes les poursuites le 21 février 2017. Ce jugement qui devrait mettre fin à une histoire qui empoisonne depuis près de dix ans la relation entre Djibouti et les EAU prend une nouvelle tournure d’une ampleur régionale.

En 2016, DP World a remporté une concession de 30 ans avec une extension automatique de 10 ans pour la gestion et le développement d’un projet portuaire polyvalent à Berbera, en Somaliland. Le port de Berbera ouvre un nouveau point d’accès à la mer Rouge et viendra compléter le port existant de DP World à Djibouti dans la Corne de l’Afrique. DP World mettra en place une coentreprise avec 65% de contrôle avec le gouvernement du Somaliland pour gérer et investir dans le port de Berbera. L’investissement jusqu’à concurrence de 442 millions de dollars comprendra une première phase d’un quai de 400 mètres et une extension de 250 000 mètres carrés, ainsi que des portiques et des reach stackers pour manipuler des conteneurs et des marchandises. La construction de l’extension de quai devrait commencer 12 mois après la satisfaction des termes et conditions de l’accord et prendra 24 mois à compléter.

Cette décision de DP World met en colère Guelleh.

Le jeudi 22 février 2018, en application de la loi du 8 novembre 2017 portant sur les contrats d’infrastructures stratégiques, le gouvernement de la République de Djibouti a décidé de procéder à la résiliation unilatérale avec effet immédiat du contrat de concession attribué à DP World sur le site portuaire de Doraleh Container Terminal (DCT). La loi du 8 novembre 2017 a pour objectif de protéger, dans le cadre des contrats d’infrastructures stratégiques, les intérêts supérieurs de la nation, en particulier ceux ayant trait à la souveraineté de l’État et à l’indépendance économique du pays. Le même jour, les cadres émiratis de Dorale Port sont expulsés manu-militari de Djibouti.

Les émirats Arabes Unis, ripostent vigoureusement contre la décision d’expropriation de Guelleh et menacent ce dernier d’isolement politique et des pressions juridiques et économiques.

Guelleh utilise à son tour ses pions dans la politique somalienne et la corruption, il arrive à bloquer l’investissement du port de Berbera.

Le litige entre DP World et Djibouti finit, en février 2018, à nouveau devant la Cour Internationale d’Arbitrage de Londres.

Dubaï fait tout pour isoler d’Ismaël Omar Guelleh  au niveau régional.

De l’autre, en échange des promesses de soutien colossal des fonds, les émirats arabes unis, arrive à convaincre Abiy Ahmed d’intervenir auprès de la Somalie pour la gestion des quatre ports et l’utilisation par l’Éthiopie des ports érythréens d’Assab et de Massawa.

Le 24 juillet 2018, Isaias Afwerki et Abiy Ahmed sont accueillis au palais présidentiel par le cheikh Mohammed bin Zayed, prince héritier d’Abu Dhabi et commandant suprême adjoint des forces armées. Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et le président érythréen Isaias Afwerki ont été honorés de l’Ordre de Zayed lors de la réunion du mardi 24 juillet 2018.

Le 28 juillet 2018, Isaias Afwerki, président de l’Érythrée invite son homologue somalien, Mohamed Abdullahi Farmajo pour visite de 3 jours à Asmara. Au cours de cette visite le président érythréen abordera avec Farmaajo les points : 1 – Le soutien de la Somalie et de l’IGAD pour la levée des sanctions contre l’Érythrée, 2 – le rapprochement de Dubaï et de Mogadiscio, 3 – la montée en force de certains extrémistes amharas qui menacent l’Érythrée et indirectement la Somalie, 4 – des projets malsain de l’axe du mal, 5 – des accords économiques et militaires entre Mogadiscio et Asmara.

La riposte de l’axe du mal et la réaction des autres acteurs de la région.

La région Tigrée :

Le samedi 28 juillet 2018, des dizaines de milliers de résidents de Mekele, siège régional de Tigrée, se sont rendus au stade de la ville. Les vidéos du rassemblement montrent des manifestants portant le drapeau de l’État régional somalien, le drapeau du gouvernement éthiopien, le drapeau du TPLF et le drapeau du gouvernement érythréen.
Les manifestants ont appelé au «respect de la constitution». On s’est plaint qu’un drapeau non reconnu par la constitution ait été utilisé lors d’un rassemblement pro-Abiyi à Bahir Dar, région Amhara, et ailleurs dans le pays.

« Les habitants du Tigrée et du TPLF se sont battus ensemble avec l’Erythrée sur les mêmes fronts de bataille contre l’ennemi commun, le DERG. Les habitants du Tigrée sont prêts à rencontrer les frères de l’Erythrée », a déclaré Debretsion Gebremichael, vice-président de l’Etat régional de la Tigrée, dans son discours à la foule au stade Mekele. Il a également souligné l’importance de créer un forum pour les peuples de la Tigrée et de l’Afar afin de rencontrer les érythréens. Debretsion, coiffé d’un chapeau avec un portrait de feu Meles Zenawi, a ajouté : « soit nous vivons ensemble dans le respect ou dans le démantèlement de l’Éthiopie ». Il aurait été acclamé par la foule. La source, la presse érythréenne, a compris que le discours de Debretsion était la réintroduction du programme de la sécession; « Le TPLF a réintroduit le manifeste d’indépendance de 1976 de la Tigrée ».

La région Somalie :

Abdi Iley, président contesté de la région Somali met la pression sur Dire-Dawa pour empêcher la tenue d’une conférence, le 2/8/2018, qui regroupera les ethnies somalis de l’Éthiopie. Dans cette conférence les somalis de l’Éthiopie comptent prendre en main le destin de leur région et espèrent émettre des recommandations fermes à l’égard de l’état fédéral et d’Abdi Iley. Les massacres organisés des forces oromo contre des civils somalis a facilité le rapprochement de cette dernière.

Djibouti :

Ismaël Omar Guelleh intimide de reconnaitre l’indépendance  la Somaliland comme moyen de pression contre le président de la Somalie, Farmaajo, si ce dernier accepte des contribuer à la levée des sanctions contre l’Érythrée. La sécession de la région de Tigrée et Afar de l’Éthiopie pour affaiblir nous dit-on Abiy Ahmed.

Ceux-ci sont les frénésies de trafic notoire de l’Afrique de l’Est qui pense à l’avenir de ses trafics plus que le lendemain de Djibouti.

ONLF :

A la publication du discours d’avertissement de sécession de Debretsion Gebremichael, vice-président de l’Etat régional du Tigrée, l’ONLF a tenu une réunion l’après-midi du 28 juillet 2018 à Nairobi. Il était question à cette réunion de la position de l’ONLF en cas de déclaration d’indépendance des régions Afar et Tigrée. Sans oubli qu’une constitution d’un futur état fédéral de Somali de L’ouest, la région Somalie de l’Éthiopie, est en préparation.

En conclusion

La métamorphose politique, économique et sociale de la région n’est qu’à ses débuts et l’équipe de Guelleh cantonné à leurs trafics et dépassé par l’évolution express de la situation géopolitique de la région se limite à des chantages et des actions enfantines.

Lien : http://www.hch24.com/actualites/03/2014/ethiopie-pourquoi-est-ce-que-seules-les-elites-amharas-denoncent-le-federalisme-ethnique-ethiopien/

Hassan Cher


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Érythrée : Le Conseil de sécurité des Nations Unies refuse de lever les sanctions contre Asmara et Guelleh jubile.

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Ce lundi 30 juillet 2018, le Président du Comité des sanctions contre la Somalie et l’Érythrée (751/1907), l’Ambassadeur Kairat Umarov (Kazakhstan), a fait un compte rendu au  Conseil sur les travaux du Comité de suivi et consultations. Umarov a informé le Conseil de ses observations après sa visite du 4 au 10 mai à Djibouti, au Kenya, en Somalie et en Éthiopie, au cours de laquelle il a été accompagné de représentants de l’Éthiopie, du Koweït, des Pays-Bas et de la Suède mais la délégation n’a pas pu se rendre en Érythrée.

le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et le président érythréen Isaias Afwerki se sont rencontrés à Asmara et ont signé un accord de paix mettant fin à un conflit de 20 ans. Ils ont rétabli les relations diplomatiques et accepté d’ouvrir des ambassades, de reprendre les services de vol des compagnies aériennes d’Addis-Abeba et Asmara et de rouvrir les installations portuaires de l’Érythrée pour l’Éthiopie. Le lendemain, le 9 juillet 2018, lors d’une visite en Éthiopie du secrétaire général de l’ONU,Antonio Guterres a déclaré que l’évolution positive de la situation dans la Corne d’Afrique pourrait conduire à la suppression des sanctions de l’ONU contre l’Érythrée.

Le 23 juillet, l’Ambassadeur de l’Éthiopie auprès de l’ONU, Tekeda Alemu, a informé les membres du Conseil des développements récents dans le cadre des discussions sur la normalisation définitives des relations entre l’Éthiopie et l’Érythrée.

Les membres du Conseil ont commencé à discuter, ce lundi 30 juillet 2018, de la question afin de déterminer dans quelles conditions les sanctions pourraient être levées.

Mais, avec la pression d’Ismaël Omar Guelleh et de son lobby des pays francophone et de certains pays de l’ex Soviétique, le Conseil décide de maintenir les sanctions contre l’Érythrée. Dans un échange téléphonique, ce soir avec son ministre des affaires étrangères djiboutien, Ismaël Omar Guelleh qualifie la décision de l’ONU d’une victoire contre l’ennemie de Djibouti et de la Somalie.

C’est la fête et la champagne à Haramous, palais d’Ismaël Omar Guelleh à Djibouti et la colère à Asmara.

À Suivre…

Hassan Cher


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